...
Ce que nous disons sur les deux demeures de l'enfer et du paradis complète la légende médiévale de Seth qui ramène le Graal de son séjour paradisiaque après quarante ans ; comme celle du Christ chez Origène qui ressuscite après quarante jours.
Et
on peut interpréter le séjour infernal comme celui du Sceau des
engendrés qui marche sur les pas de Seth à rebours dans l'ordre
des sourates ou dans celui des devises pontificales de la Prophétie
des papes où il accomplit sa réalisation initiatique :
Devises pontificales |
« Axis in medietate signi » |
Devises pontificales |
72 |
► |
40 |
111 = « al-Masad » |
« an-Naṣr » = 110 |
|
Sourates coraniques |
Réalisation initiatique |
Sourates coraniques |
Son
ascension vers le Calame sur les septante-deux marches de la
« basmala » présente en théorie devant toutes les
sourates et à fortiori dans la première d'entre-elles (1) se
manifeste ici dans celle du séjour infernal d'Abû Lahab (111).
Et il y a un rapport symbolique entre cette manifestation infernale et son occultation sous l'intitulée – « at-Tawba » – de la sourate du Repentir (9) qui reprend le dernier mot de la dernière d'entre-elles (110) dans l'ordre des révélations coraniques :
« ... 'innahû kâna tawwâbâ »
Dans
l'ensemble qui les recense, on peux regrouper les six dernières sourates du
« Kawthar » dont la sourate (108) porte le nom d'une
rivière du paradis semblable à une Corne d'abondance en trois
paires qui les opposent entre-elles :
« al-Kawthar » |
||
109 = « al-Kâfirun » |
◄ ► |
« al-Iklâṣ » = 112 |
111 = « al-Masad » |
« an-Naṣr » = 110 |
|
113 = « al-Falaq » |
« an-Nâs » = 114 |
Et
donc avec la paire qui oppose l'antipape (112) au pape émérite
(113) avant la manifestation du Juge dans la dernière demeure, nous
devons retrouver quelque chose de semblable qui précède la devise
polaire (111) dans son opposition primitive.
La
devise polaire est celle de l'Olivier qui représente par sa gloire
la manifestation de son avènement dans la prophétie et nous savons
qu'elle est attribuée au pontificat de Benoît XVI qui l'oppose aux
excès d'un concile scellé par le pape Paul VI :
108 = Paul VI |
◄ ► |
Benoît XVI = 111 |
110 = Jean-Paul II |
Jean-Paul I = 109 |
|
112 = François |
Petrus Romanus = 113 |
Loin
de nous l'idée de considérer le pape Paul VI comme l'un des
apostats qui caractérisent la sourate des
« Kâfirûn » (109) tels qu'ils se sont manifestés à
l'occasion du concile pendant son pontificat.
La continuité entre le pontife et ses successeurs dans l'opposition à leur entreprise est avérée ; comme l'est à présent celle de l'antipape à cette opposition.
Comme successeurs au pape Paul VI, nous ne désignons bien sûr que Jean-Paul II et Benoît XVI ; Jean-Paul I qui ne fut élu qu'en opposition au premier n'ayant guère eut l'occasion en trente-trois jours de se prononcer.
Et quand nous disons que Jean-Paul I ne fut élu qu'en opposition à son successeur qui finit cependant par s'imposer, nous ne disons pas non plus qu'il en fut responsable puisqu'il fut sans doute le premier surpris par son élection.
Mais la providence tire aussi des choses les plus étonnantes les signes les plus édifiants et ce pape qui mourut dit-on « l'Imitation du Christ » à la main est bien celui qui occupe la place de la dernière sourate (110) dans l'ordre des révélations coraniques.
C'est la raison pour laquelle nous disons que l'ordre sacerdotal d'une sainteté spécifiquement chrétienne s'arrête avec lui en 1978 après que le Padre Pio (+ 1968) ait longuement scellé le degré secondaire d'une sainteté spécifiquement franciscaine.
Ici aussi, c'est l'ordre de la réalisation initiatique qui impose la succession de ces événements en remontant vers leur source la plus absolue qui est celle du Christ scellant avec le Jugement de ses adversaires la sainteté universelle propre à sa parousie.
Doit-on pour autant jeter notre courroux sur cet antipape que Gérard de Nerval (+ 1855) semble désigner dans sa poésie comme « le Soleil noir de la Mélancolie » ou doit-on prier pour lui en invoquant cette fois encore le pardon ?
Reste avec nous Seigneur Jésus – son jour touche à sa fin.
Et
le nôtre aussi.
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