...
Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du seizième jour qui succède à la nuit
au premier
mois de la décade :
Chante
Castor
et Polydeukès
Muse à la voix claire
Les fils de Tyndare
[ d'azur et de gueule aux étoiles d'argent ]
que Zeus a semé
[ parmi les Pléiades ]
aux sommets du Taygète
Ils
sont nés de Léda
la Souveraine
que le Kronide
[
métamorphosé ]
a
domptée en secret
dans de sombres nuées
Réjouissez-vous
les
Tyndarides
Cavaliers aux chevaux vifs
●
Hymne
homérique pour les Dioscures
et pour Léda
qui ne comprend
que cinq vers
(H XVII)
mais l'hymne XXXIII en comprend
dix-neuf
et c'est le dernier
●
Les Muses aux yeux qui scintillent
chantent pour les fils de Zeus
les Tyndarides
les
enfants de Léda
aux fines chevilles
Castor
dompte les chevaux
Polydeukès est sans reproche
C'est
à l'ombre du Taygète
la
Montagne immense
après
qu'ils eurent fait l'amour
dans de sombres nuées
qu'elle
accoucha
des deux fils du Kronide
Ils
sauvent les bateaux rapides
et les hommes d'ici-bas
quand les
vents de l'hiver
déferlent sur la mer
On
les supplient
en leur promettant
de beaux agneaux blancs
Rassemblés sur la poupe
quand la fureur des vagues
les submerge
Mais
eux fendant l'air
de leurs ailes safran
ils font cesser les
vents
en apaisant les vagues
Signes
heureux pour les marins
sur la mer blanche
leur délivrance
les
console et les contente
Réjouissez-vous
Tyndarides
du
galop de vos chevaux
et
que leur souvenir
soit aussi celui d'un autre chant
●
Le
chant pour Asklépios
(H XVI)
qui les précède
et celui
pour Hermès
(H XVIII)
qui les suit
ont ici un double qui
les réuni
parmi les hypostases
du Trismégiste
(H
XVII)
mais qui ferme aussi un premier recueil
puis un second
(H
XXXIII)
déjà fermé par les Luminaires
(H XXXI & H XXXII)
Le
nombre des recueils est alors
seize puis trente-deux
la fermeture ultime du second (33) n'étant que le rappel
utile du premier (17).
Nous
avons déjà vu quelque chose de semblable
pour les trois « ættir »
(8) du « futhark » ancien
autour de la quatorzième
rune qui permute avec la treizième
comme la dernière (24) avec
celle qui précède (23).
On
ajoute ensuite un quatrième « ætt » (8)
qui
correspond ici au nombre des saisons (3 < 4) selon la succession
des âges
et une dernière rune (33) en dehors du compte qui la
précède.
L'arcane des étoiles (17) est ici celle du Tarot
qui
précède directement celle de la Lune (18) et du Soleil (19)
mais
dans l'ordre inverse pour celui des Luminaires
tels qu'ils
apparaissent vers la fin des hymnes homériques.
Cette
permutation qu'on retrouve telle quelle dans la Prophétie des
papes
pour les devises pontificales des deux Jean-Paul (109) et (110)
est semblable à celles qui parmi les runes les rendent repérables.
Notons
enfin que l'aède des hymnes homériques
notre poète
est celui
qui chante les « ættir » bardiques
nos saisons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire