lundi 15 janvier 2024

Le regard de l'Aigle

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« L'année des anciens Mexicains consistait en fait en dix-huit mois dont chacun avait vingt jours. Ce fut le nom de ce cycle qui mit la puce à l'oreille des chercheurs.

« Il s'appelait « Metzlapoalli », ce qui voulait dire « le compte de la Lune » – « Metzli » étant le nom de la Lune.

Cf. Pierre Carnac – Les conquérants du Pacifique – Le Lotus traverse l'Océan – Cherchez la Lune (1975)

« ... le célèbre chemin du Silence – le « wakoto » – de l'Amérique du Sud est une route pleine de pièges et d'épreuves de toutes sortes que [ doit ] traverser l'âme des morts et qui culminent avec le passage d'une gorge extrêmement étroite.

« Au Pérou pour accéder aux champs purs de la Joie situés sur les flancs du grand glacier Manko, il fallait d'abord triompher de cet itinéraire.

« Ce même chemin est d'ailleurs indiqué par l'escalier du temple qui mène lui aussi vers les portes du Ciel et qui en Amérique centrale sert à mesurer le temps – d'où les 365 niches de la pyramide des Totonaques d'El-Tajin ...

« ... le nombre de marches de certaines pyramides de Tikal ou de Palenque [ que Carnac qualifie de « plates-formes tronconiques destinées à supporter le temple » ] ou la cabane sacrée des Sioux et des Algonquins représentant l'année. »

Cf. Pierre Carnac – Les conquérants du Pacifique – Le Lotus traverse l'Océan – Hommes, Montagnes, Pyramides (1975)

« ... le jeu « Pachisi » de l'Asie du Sud-Est se pratiquait au Mexique sous le nom de « Patolli ». Lié initialement au culte, ce jeu largement diffusé en Asie du Sud-Est et en Birmanie se pratiquait à l'aide de grains de haricots sur un tableau de 52 cases, ...

« ... soit exactement de la même façon qu'en Amérique où il était connu aussi des Aztèques. »

Cf. Pierre Carnac – Les conquérants du Pacifique – Le Lotus traverse l'Océan – Quand les jeux traversent l'Océan (1975)

Ces différents témoignages démontrent l'existence d'une année de 365 jours subdivisée en 52 semaines et nécessitant un premier jour complémentaire (364 + 1).

Ils démontrent aussi l'existence d'un ensemble de douze lunaisons de trente jours nécessitant cinq autres jours complémentaires (360 + 5).

Le premier des vingt jours – « Quauhtli » – du cycle des dix-huit mois qui décomptent ces lunaisons indique qu'il relève du regard de l'Aigle dont il porte le nom.

   

    

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