samedi 26 avril 2025

Le Serpent Vert

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du dix-neuvième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

Les « Fusûs al-Hikam » inspirés par le Sceau des prophètes au Sheykh al-Akbar recensent les « 27 » sagesses du Noble Coran.

Les limites de leur plérôme sont celle d'Adam au début du cycle, celles de Khâlid et de Muḥammad à la fin – « I + 24 + II ».

Douze d'entre-elles président aux pôles des quatorze phases de la Semaine – « XII ».

Deux des douze alternent parmi les sénaires – (1) et (7)

Idrîs est le pôle sabbatique parmi les triades. Yûsuf est celui des douze parmi les phases.

1. La Sagesse divine du Verbe d'Adam

I Pôle du Jour de la Lune – « Qamar » le Lundi

2. La Sagesse incantatoire du Verbe de Shîth (Seth)

- N'est pas reprise par le Noble Coran ► Corpus de Dhû'l-Kifl

3. La Sagesse transcendante du Verbe de Nûḥ (Noé)

4. La Sagesse très-sainte du Verbe d'Idrîs (Hénoch)

II (1) Pôle du Jour du Soleil – « Shams » le Dimanche – « Yawm al-Aḥad »

II (7) Pôle de la Nuit de Jupiter – « Barjis » le Jeudi

5. La Sagesse éperdue d'amour du Verbe d'Ibrâhîm (Abraham)

III Pôle du Jour de Saturne – « Kaywân » le Samedi – « Yawm al-Sabt »

6. La Sagesse de vérité du Verbe d'Isḥâq (Isaac)

7. La Sagesse sublime du Verbe d'Ismâ'îl (Ismaël)

8. La Sagesse spirituelle du Verbe de Ya'qûb (Jacob)

IV Pôle de la Nuit du Soleil – « Shams » le Dimanche

9. La Sagesse lumineuse du Verbe de Yûsuf (Joseph)

V (1) Pôle du Jour de Vénus – « Zohra » le Vendredi – « Yawm al-Jumu'a »

V (7) Pôle de la Nuit de Mars – « Mirrikh » le Mardi

10. La Sagesse de vérité du Verbe de Hûd (le prophète des 'Ad)

11. La Sagesse des ouvertures du Verbe de Ṣâliḥ (le prophète des Thamûd)

VI Pôle de la Nuit de Saturne – « Kaywân » le Samedi

12. La Sagesse du cœur du Verbe de Shu'ayb (le prophète de Madyân)

13. La Sagesse de la force intense du Verbe de Lûṭ (Lot)

VII Pôle de la Nuit de la Lune – « Qamar » le Lundi

14. La Sagesse de l'assignation existentielle du Verbe de 'Uzayr (Ezra)

VIII Pôle de la Nuit de Mercure – « Utârid » le Mercredi

15. La Sagesse prophétique du Verbe de 'Îsâ (Jésus)

IX Pôle du Jour de Mercure – « Utârid » le Mercredi – « Yawm an-Nûr »

16. La Sagesse toute-miséricordieuse du Verbe de Sulaymân (Salomon)

X Pôle de la Nuit de Vénus – Zohra le Vendredi

17. La Sagesse de la réalité du Verbe de Dâwûd (David)

XI Pôle du Jour de Mars – « Mirrikh » – le Mardi

18. La Sagesse de l'âme du Verbe de Yûnus (Jonas)

19. La Sagesse secrète du Verbe d'Ayyûb (Job)

20. La Sagesse majestueuse du Verbe de Yaḥyâ (Jean le Vivant)

21. La Sagesse royale du Verbe de Zakariyyâ (Zacharie)

22. La Sagesse intime du Verbe d'Ilyâs (Élie)

23. La Sagesse de l'accomplissement parfait du Verbe de Luqmân

24. La Sagesse de l'Imâm du Verbe d'Hârûn (Aaron)

25. La Sagesse de l'éminence du Verbe de Mûsâ (Moïse)

XII Pôle du Jour de Jupiter – « Barjis » le Jeudi

26. La Sagesse du soutien universel du Verbe de Khâlid

- N'est pas reprise par le Noble Coran ► Hadith du Sceau des prophètes

27. La Sagesse incomparable du Verbe de Muḥammad

- La sourate « Ṣâd » mentionne également Alyasa' et Dhû'l-Kifl avec Ismâ'îl (7) parmi les meilleurs des serviteurs – cf. Cr S 38 V 48

- La sourate « al-Anbiyâ' » mentionne aussi Dhû'l-Kifl avec Idrîs (4) et Ismâ'îl (7) qui ont fait preuve d'endurance dans la grâce de Dieu parmi les vertueux – cf. Cr S 21 V 85

- La sourate « al-An'âm » mentionne encore Alyasa' avec Ismâ'îl (7) et Yûnus (18) et Lûṭ (13) parmi les élus – Cr S 6 V 86

28. Alyasa' est le disciple d’Ilyâs (22) que Dieu a mentionné dans la Sainte Bible. Il est repris dans l'index des vingt-quatre prophètes coraniques des éditions Tawḥid parmi les 124.000 prophètes de l'Islam. 'Uzayr (14) et Luqmân (23) ne s'y trouvent pas.

Dhû'l-Kifl est le didyme de 'Isâ (15) – Jude Thomas dit Thaddée ou Addaï au Shams et Yuz Asaf avec le Bouddha sous le nom de Josaphat à Sri Nâgâr.

Nâgârjuna est le fondateur de l'école des Mâdhyamika – sur la Voie du Milieu – et peut être identifié à Vajradhara pour la triade orientale des bodhisattvas du Mahâyâna.

Les onze sceaux des cinq triades du Kali-yuga sont alors au nombre des douze.

Rappelons que la triade orientale suit une périodicité conforme à celle du Phœnix aux six mille lunaisons (5 x 500) contrairement à celle des cohortes du Kali-yuga (4 x 600).

Perter Harvey (1990) donne pour Nagarjuna environ (150-250) – l'échéance formelle dans l'hagiographie du Bouddhisme étant 280 pour l'ère chrétienne.

Dans la tradition chinoise du Zen, Nagarjuna (14) est le juste transmetteur de la Loi entre Shâkyamuni (1) et Bodhi-Dharma (28) parmi les vingt-huit patriarches qui le précèdent.

Cf. D. T. Suzuki – Essais sur le Bouddhisme Zen (1972) – Histoire du Bouddhisme Zen de Bodhi-Dharma à Houeï-Nêng (520-713) – Les origines avant Bodhi-Dharma

« Un point intéressant [ ... ] est celui qui concerne la signification des lettre « S » [ et ] « I » interprétées le plus souvent par « Supérieur Inconnu » et qui en réalité ont servi à beaucoup de chose : ...

« ... nous avons déjà fait remarquer qu'elles sont notamment les initiales de la « Société des Indépendants » dont il est question dans le « Crocodile » [ de Louis-Claude de Saint-Martin ] ainsi que la « Société des Initiés » de Willermoz ; ...

« ... comme le dit M. van Rijnberk, on pourrait multiplier les exemples semblables ; ...

« ... lui-même remarque qu'elles sont aussi l'abréviation de « Souverain Juge » [ toujours en confondant le « I » et le « J » ] titre des membres du « Tribunal Souverain » des Élus Coëns ; 

« ... nous ajouterons que dans un autre rite de la même époque, il y eut un grade de « Sage Illuminé » et que dans le Rite Écossais Ancien et Accepté lui-même, il y a celui de « Secrétaire Intime » qui se trouve être le sixième, ...

« ... ce qui est assez curieux comme rapprochement avec les « six points » [ de l'hexagone ] et notons en passant [ ... ] que dans la Stricte Observance l'acte d'obédience aux « Supérieur Inconnus » était aussi en six points ; ...

« ... mais pourquoi ces deux lettres ont-elles joui d'une telle faveur ?

« L'auteur a tout à fait raison de penser qu'elles le doivent à leur valeur symbolique propre qu'il a d'ailleurs entrevue en se reportant à une des planches de Khunrath ; ...

« ... seulement, il a oublié de faire une distinction entre deux symboles connexes mais cependant quelque peu différents : ...

« ... celui du « serpent d'airain » qui donne en réalité les lettres « S » [ et ] « T » - initiales elle aussi de « Souvrain Tribunal », ...

« ... et celui où l'arbre ou le bâton autour duquel est enroulé le serpent est représenté uniquement par un axe vertical ; ...

« ... c'est ce dernier qui donne les lettres « S » [ et ] « I » dont une autre forme se retrouve dans le serpent et la flèche qui figurent sur le sceau de Cagliostro [ et au centre du sigle de la fraternité hermétique de Luxor. ]

« Puisque nous avons été amené à parler de cette question, nous ajouterons que [ ... ] la lettre « S » représente [ essentiellement ] la multiplicité et la lettre « I » l'unité ; ...

« ... il est évident que leur correspondance respective avec le serpent et l'arbre axial concorde parfaitement avec cette signification ; ...

« ... et il est tout à fait exact qu'il y a là quelque chose qui procède de « l'ésotérisme profond », bien autrement profond et authentique que la « Sainte Initiation » martisniste ...

« ... qui n'a certes pas plus de titre à revendiquer la propriété de cet antique symbole que celle nombre « 6 » et du sceau de Salomon ! »

Cf. René Guénon – Études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1971) – « Compte-rendu du livre de Gérard van Rijnberk sur « Un thaumaturge au XVIIIe siècle : Martines de Pasqually ... » publié dans les Études Traditionnelles en Juin 1939

Leur signe se retrouve au pied des chrismes carolingiens où nous avons cru pouvoir le faire correspondre aux cédilles d'un Digamma (6) dont la valeur est celle de ses Gamma (2 x 3) dans la réciprocité de leurs hémisphères avec les angles de leur carré.

Leurs cédilles s'y opposent comme pour les angles d'une Svastica où leur nombre se multiplie (4 x 3) sur le cadrant d'une horloge montrant les heures du Jour et de la Nuit.

    

     

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