vendredi 25 avril 2025

Les stades et les degrés

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au neuvième mois de la décade :

Les neuf stades de l'existence :

1. la pré-existence concupiscente (nonante jours) = (13 semaines) = (trois mois)

2. la vie embryonnaire (neuf semaines) = (deux mois) (cinq mois)

la vie embryonnaire appartient à la pré-existence concupiscente

3. la vie fœtale (sept mois) (neuf mois) (douze mois) = (un an)

4. l'enfance (neuf ans) (dix ans)

5. la jeunesse (quarante ans) (cinquante ans)

6. la maturité (trente ans) = (une génération) (quatre-vingt ans)

7. la vieillesse (vingt ans) (cent ans)

les anciens restent dans les limbes jusqu'à résipiscence de la centaine

le séjour des limbes avec les anciens ne dure pas plus de nonante ans

8. la pérégrination des ancêtres (neuf cents ans) (mille ans)

les enfants pérégrinent avec les ancêtres sans passer par les limbes

9. la réintégration des déités dans la myriade du Vivant qui ne meurt pas (neuf mille ans)

les fœtus réintègrent la myriade avec les déités sans pérégriner avec les ancêtres

10. le seuil de la myriade est celui de la quatrième ennéade (dix mille ans)

l’écoulement du temps n'est pas homogène à chaque stade de l'existence

l'accélération subjective du temps tend vers la myriade éternelle

le temps objectif quand il coïncide avec le temps subjectif est celui du sixième stade

L'ordre des illuminés de Bavière fondé en 1776 pas Adam Weishaupt était celui des « perfectibilistes » dans son projet initial.

On théorise la perfection comme une quiddité qui se décline sur les trois degrés du corps, de l'âme et de l'esprit : la perfection du corps est attribué à Adam, celle de l'âme au Christ et celle de l'esprit au Sceau des prophètes.

La perfection psychique de l'âme est celle du Parfait cathare qui correspond au sommet des états de la sainteté dans la sympathie divine quand elle est dotée de la vision prophétique qui caractérise la Proximité du « maqâm al-Qurba ».

« [ Gérard van Rijnberk ] trouve étonnante notre remarque [ celle de Guénon ] que « le Régime Écossais Rectifié n'est point une métamorphose des Élus Coëns mais bien une dérivation de la Stricte Observance » ; ...

« ... c'est pourtant ainsi et quiconque a la moindre idée de l'histoire et de la constitution des Rites maçonniques ne peut avoir le moindre doute là-dessus ; ...

« ... même si Willermoz en rédigeant les instructions de certains grades y a introduit des idées plus ou moins inspirées des enseignements de Martines [ de Pasqually ] cela ne change absolument rien à la filiation ni au caractère général du Rite dont il s'agit ; ...

« ... en outre, le Régime Rectifié n'est nullement de la « Maçonnerie Templière » comme le dit M. van Rijnberk puisque tout au contraire un des points principaux de la « rectification » consistait précisément dans la répudiation de l'origine templière de la Maçonnerie. »

Cf. René Guénon – Études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage (1971) – « Compte-rendu du livre de Gérard van Rijnberk sur « Un thaumaturge au XVIIIe siècle : Martines de Pasqually ... » publié dans les Études Traditionnelles en Juin 1939

    

     

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