vendredi 16 mai 2025

La Cité Sainte

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du dix-huitième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

L'année solaire se caractérise par un certain nombre de phases (732), de jours (366) et de semaines sidérales (52) répartis par mois sidéraux (13 x 4) ou par saisons (4 x 13).

Il existe cinq sortes de jours pour deux sortes de phases – la nuit et le jour :

1 - les trois cents jours qui constituent la décade des mois synodiques

2 - les soixante jours qui constituent les deux mois du Janus

3 - les cinq jours complémentaires qui sont en-dehors des mois synodiques

4 - un sixième jour complémentaire qui se trouve en-dehors des semaines sidérales

5 - les trois sortes de jours sabbatiques qui sont au nombre de quatre-vingt :

5. 1 - le septième jour de chaque semaine (52)

5. 2 - la treizième semaine de chaque saison (4 x 7)

5. 3 - les quatre jours qui entourent le Solstice d'hiver en-dehors des mois synodiques (4)

Ceux-là (5. 3) forment avec la treizième semaine des saisons un treizième mois (28)

Soit 732 phases pour 366 jours quand le sixième jour complémentaire est bissextile.

Les cinq premiers jours complémentaires (3) sont encore repérables entre la Noël (25) et le Jour de l'an – le dernier (31) étant déjà l'un d'entre-eux – mais nous les avons déplacé autour du Solstice.

Il existe deux sortes de semaines pour deux sortes de mois – sidéral et synodique :

1 - les douze semaines des quatre saisons (48)

2 - la treizième semaine sabbatique (4)

Les jours sont sabbatiques à raison d'un jour par semaine et d'une semaine par saison avec les quatre qui ouvrent et qui ferment les portes solsticiales.

1 - les treize mois sidéraux de vingt-huit jours (364)

2 - les douze mois synodiques de trente jours (360)

Il y a donc deux sortes de jours complémentaires :

1 – celui qui complète les mois sidéraux en dehors des semaines

2 – les cinq qui complètent les mois synodiques en-dehors des mois

Le nombre des jours (366) est celui des semaines (52 x 7) avec un premier jour complémentaire qui est le sixième quand il précède son « bissextile ».

Ce qui nous permet de maintenir sa nomenclature en le déplaçant du sixième avant les ides de Mars à l'équinoxe du Printemps.

Il existe trois sortes de saisons dans la répartition des âges :

1 - celles qui divisent l'année en quatre parts égales de treize semaines

Le nombre des jours est alors quatre fois « 91 ».

2 - celles qui divisent l'année en deux parts de seize et trente-six semaines

Le nombre des jours est alors « 112 » et « 252 ».

On peut dès lors attribuer ces jours à Seth (112) et à Laure (252) en référence aux généalogies bibliques et à la poésie courtoise de Pétrarque.

3 – une troisième saison apparaît en divisant la seconde (2 x 18) autour du Solstice d'été

Le nombre de leurs jours est alors deux fois « 126 ».

On les identifie dès lors à la Paix et à la Concorde en attribuant la Justice à la première d'entre-elles (112).

Cette première saison (16 x 7) coïncide avec l'Apocatastase. Elle s'étend de la Catabase à l'Anabase autour d'un Axe :

- la Catabase (72) commence soixante jours avant le Solstice d'hivers

- l'Anabase (40) se termine trente-six jours avant l'équinoxe du Printemps

- l'Axe de l'Apocatastase est le dixième jour du Janus quarante jours avant les Prémices

Les Prémices se situent par conséquent au cinquantième jour du Janus cinquante-deux jours après le Solstice d'hiver.

On peut donc considérer que les dix jours du Calendrier julien qui ont été rajoutés aux cinquante jours du Janus de Romulus se trouvent au début ou à la fin d'un Janus originel délimité par les Prémices ou par l'Axe de l'Apocatastase.

Les trente-six jours qui séparent les Prémices de l'équinoxe du Printemps après l'Anabase se retrouve aussi entre le Solstice d'hiver et la Chandeleur au trente-troisième jour du Janus.

Les seize jours qui séparent la Chandeleur des Prémices sont alors en rapport avec la fin de l'hibernation [ généralement celle de l'Ours ou de la Marmotte ] et les débuts d'une croissance végétale qui nécessitent un jeûne dans le règne animal.

Le premier jour de la Catabase on visite les anciens dans le Séjour des limbes.

Le dernier jour de l'Anabase on élève les ancêtres sur l'autel de la Parentelle.

Le jour bissextile apparaît avec le Phœnix ponant aux six mille lunaisons (500 x 12) et avec le Cerf blanc aux cinq cors (5 x 100) une fois tous les quatre ans (365,25).

Sauf pour les siècles (365,24) quatre fois sur cinq (365,242) et avec le Maître des abeilles quand Il les rejoint une fois sur onze tous les cinq mille cinq cent ans (365,24218).

Les quatre cohortes de l'âge sombre sont comme des saisons de six cent ans qui correspondent avec un Janus de soixante jours. C'est pourquoi nous parlons des six mille lunaisons qui apparaissent dans les cinq cors du Cerf blanc.

L'âge sombre s'étend alors après une période complémentaire de 192 ans sur une durée de 2.592 ans que la quadrature du Cycle de l'écliptique inscrit dans une décade de 25.920 ans où les cohortes parcours à rebours le sens de leur cadran.

« Il ne semble pas qu'avant la récupération cistercienne où en puisant dans l’Évangile de Nicodème on a rempli le mystérieux récipient du sang de Jésus mort sur la Croix de façon à en faire un instrument de propagande en faveur du culte du Précieux Sang, ...

« ... on ait vraiment cru que le Graal était un objet.

« Les différentes formes dont on l'a revêtu en font foi. Ce n'était qu'un symbole. »

Cf. Jean Markale – Le Temple et le Graal [ pour ] L'énigme des Templiers (1986)

« Il [ ... ] est question [ dans les deux versets coraniques qui confirmeraient la doctrine exposé ici ] d'un d'homme « venu en courant de l'extrémité de la ville » ; ...

« ... tout d'abord dans la sourate « al-Qasas » : ...

... « Un homme est venu de l'extrémité de la ville en courant » pour avertir [ Abba Râ-Mosis ] de fuir pour échapper à la mort – cf. S 28 V 20 ; ...

« ... puis une seconde fois dans la sourate « Ya Sîn » : ...

... « De l'extrémité de la ville est venu un homme en courant ; ...

« ... il dit : « Ô mon peuple, suivez les prophètes ... Ô prophètes, je crois en votre Seigneur ; écoutez-moi ! » – cf. S 36 V 20 et 25

« Les commentateurs ne donnent que fort peu d'indications pour expliquer ces versets.

Néanmoins ils précisent l'identité de ce personnage à propos du second : ...

« ... il s'agirait de « Habîb le Charpentier » – « an-Najjâr » – ce qui suggère une fonction analogue à celle du Grand Architecte [ de l'Univers ], ...

« ... d'autant que la Ville est un symbole universel du Centre Suprême. [ ... ]

« Habîb le Charpentier peut donc être assimilé à « al-Bannâ' ». [ le Bâtisseur ] [ ... ]

« Par ailleurs, le nombre du mot « Bannâ' » (53) est l'équivalent de celui de « Aḥmad » – le nom « céleste » du Prophète – ce qui indique une fonction d'ordre principiel. » [ ... ]

« ... les secrets qui concernent la fonction [ d'Abba Râ-Amon ] appartiennent à la science des nombres dont le rôle est de ramener toute chose à l'unité principielle.

« À cet égard [ ... ] les trois termes « Banna' » [ propre à l'Architecture ] « ibn » [ propre à la filiation ] et « Naba » [ propre à la Révélation prophétique ] ont nécessairement le même nombre [ puisqu'il qu'ils sont formés des mêmes lettres ], ...

« ... ce qui confirme leur équivalence au point de vue métaphysique.

« Or ce nombre qui est « 53 » est aussi celui du nom « Aḥmad » mentionné au [ sixième ] verset de la sourate « aṣ-Ṣaff » (61) : ...

« Souviens-toi également d'Isâ ibn Maryam qui disait : ...

« Ô fils d'Israël, je suis un Messager d'Allâh envoyé vers vous.

« Je viens confirmer la Thora et vous annoncer la venue après moi d'un prophète dont le nom est « Aḥmad ».

« Aḥmad » est le nom « céleste » du Prophète.

« Il ne diffère de [ l'attribut ] divin « Aḥad » [ « d'al-Wâḥid » ] que par la présence du « mîm » muḥammadien.

« À côté de la « haqîqa muḥammadiyya » [ ou plutôt « dedans » ] l'ésotérisme islamique envisage aussi une « haqîqa aḥmadiyya » qui représente en quelque sorte « l'intérieur » de la première.

« Aḥmad » reflète au sein de la manifestation l'unité transcendante du principe dont son « alif » initiatial est l'emblème. »

[ « Cet aspect est exprimé par le terme « nâ'ib » autre équivalent de « bannâ » puisqu'il est composé des mêmes lettres. » ]

« ... la « haqîqa » aḥmadienne peut être rapprochée au moyen d'une autre équivalence numérique de l'appellation traditionnelle caractéristique du Prophète – sur lui Grâce et la Paix ! – qui est « al-Habîb » – « le Bien-Aimé ».

[ Semblable à celle « d'al-Khalîl » pour la « désignation typologique » d'Abba Râ-Amon. ]

Cf. Abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Études sur l'Islam et la Franc-Maçonnerie – La Géométrie mystérieuse des Grands Architectes + « Mâ al-Bannâ ? » (2014)

L'interrogation est reprise à celle de René Guénon dans le Compte-rendu d'un livre d'Alfred Dodd sur Shakespeare qu'il identifie au créateur de Franc-Maçonnerie pour les Études Traditionnelles de février 1938.

Quelque soit l'intérêt de cette exégèse particulière, le nom du Charpentier est « Yûsuf » et celui de l'Architecte du Temple du Soleil et de la Lune « Hiram » – ce qui n'est pas sans rapport avec l'Esprit syriaque du Dieu d'Abba Râ-Amon, d'Isḥaq et de Ya'qûb.

    

     

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