vendredi 23 mai 2025

L'étoile flamboyante

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du seizième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

Exode XX 3 à 17 & Deutéronome V 7 à 21

I
I   .   I
I   .   I   .   I

I V
V
V I
V I I
V I I I
I X
X

Apocalypse X 1 à 11

1

Bruxelles

Région bruxelloise

Saints Michel et Gudule

Notre Dame du Finistère

2

Basse-Wavre

Brabant wallon

Notre Dame de Paix et de Concorde

Wavre

Saint Jean Baptiste

3

Archennes

Florival

Bossut-Gottechain

Notre Dame de l'Assomption

4

Biez

Saint Laurent

5

Genappe

Saint Jean l’Évangéliste

6

Frasnes-lez-Anvaing

Hainaut

Saint Martin

7

Florennes

Namur

Saint Gangulphe d'Avalon

8

Florenville

Luxembourg

Sainte Cécile

Cette représentation sensée représenter les dix commandements organisés en deux groupes de commandements reste une énigme.

Nous y avons vu le sommet d'une « tétraktys » organisant en fait un sénaire (6) et le petit livre du dixième chapitre de l'Apocalypse qui reste lui aussi une énigme.

Les dix commandements vétérotestamentaires du Pentateuque sont organisés de la façon suivante :

- les quatre premiers commandements = Ex XX 3 à 7

dont le troisième (a) et (b) = Ex XX 5 et 6 = malédiction et bénédiction

- la prescription du Sabbat = Ex XX 8 à 11

- les six derniers commandements = Ex XX 12 à 17

Comme pour la version du Deutéronome :

- les quatre premiers commandements = Dt V 7 à 11

dont le troisième (a) et (b) = Dt V 9 et 10 = malédiction et bénédiction

- la prescription du Sabbat = Dt V 12 à 15

- les six derniers commandements = Dt V 16 à 21

Dans la conformité des deux versions qui témoignent de la dualité des sources, l'insertion du Sabbat indique aussi deux strates dans la rédaction du texte :

- celle du Décalogue d'Abba Râ-Mosis contenue par l'Arche d'Alliance

- celle de la prescription du Sabbat qui doit apparaître ici à l'époque d'Esdras

La nature de ces commandements successivement théandriques (4) et moraux (6) permet l'insertion de cette prescription d'une façon apparemment logique qui peut également la faire apparaître comme un onzième commandement.

Mais ça ne correspond pas à ce que nous avons pu observer à huit reprises dans nos pérégrinations avec une variante autour du quatrième commandement – « IV » ou « IIII » – dans la même configuration.

Configuration qui a pris alors valeur d'indice pour le Verbe du petit livre johannique avec les sept tonnerres qui l'accompagnent comme autant de boules de cristal dans les mystères du Temple du Soleil au pays de Bel.

Néanmoins notre lecture des commandements bibliques semble aussi la bonne puisqu'on la retrouve telle quelle dans une représentation maçonnique pour le grade de chevalier du Soleil – preuve qu'on trouve bien ici deux représentations différentes :

- celle d'un Décalogue réorganisé autour de la prescription du Sabbat (4) et (6)

- celle du petit livre johannique avec les sept tonnerres du Ciel et son ange

Les septénaires sont quant à eux communément organisés en « trivium » et en « quadrivium » où le quatrième au sommet de la réalisation prophétique est aussi le lieu d'un retour vers la périphérie par rapport à un centre sommital.

La volonté du Père est alors sur la Terre comme au Ciel où cette similitude est en quelque sorte un Janus ou un Aigle bicéphale qui adore Dieu en implorant son Secours sur la Voie de la Vie véritable qui est celle du Vivant qui ne meurt pas.

Car c'est Lui – le Seigneur, le Roi et le Dieu des hommes – qui détient dans cette similitude le Règne du Roi, la Puissance du Seigneur et la Gloire de Dieu.

« Pour Matthieu IV 18 à 22 et Marc I 16 à 20 [ « le recrutement par Jésus de ses premiers disciples » ] est assez vite expédiée.

[ Gandillot qualifie Jésus de « rabbi nazaréen ». Ce qui laisse accroire pour le moins une proximité doctrinale avec le judaïsme rabbinique des pharisiens auquel s'oppose pourtant le récit néotestamentaire de la tradition synoptique dont il ici question. ]

« Jésus commence sa vie publique en prêchant et en faisant des miracles.

« Un jour qu'il passe près du lac de Tibériade encore nommé mer de Galilée ou lac de Génésareth, il appelle successivement deux frères, Simon et André en train de pêcher puis deux autre frères, Jacques et Jean fils de Zébédée en leur disant :

« Venez à ma suite, je vous ferai pêcheurs d'hommes. »

« Les quatre Galiléens – de façon apparemment assez inexpliquée – laissent tout tomber et partent à la suite de Jésus ...

« ... sans qu'on comprenne réellement leur motivation hormis peut-être les premiers miracles de ce Jésus de Nazareth dont ils ont sans doute déjà entendu parler. »

Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – Nombres-Symboles et jeux numériques. Émergence d'un référentiel – L'émergence d'un référentiel attaché au « 153 » – Trois exemples d'emploi symbolique du « 153 » – Jean et la pêche miraculeuse (2021)

Gandillot met en relation la Pêche miraculeuse de l’Évangile de Jean XXI 11 – celle des 153 poissons (Σ 17) – avec le recrutement des premiers apôtres.

On a ici les quatre premiers apôtres de la première église en Galilée qui suivent le « Nazir » des nazaréens – un homme consacré à Dieu dont le titre ne décrit pas encore une provenance mais le chef d'une église nazaréenne.

Trois d'entre eux – Pierre, Jacques et Jean de Zébédée – sont toujours impliqués dans le récit de la Transfiguration lors de leur ascension du mont Hermon.

Le Tabor et Nazareth appartiennent à un récit secondaire accrédité par Jérôme de Stridon (+ 420) au cinquième siècle où Simon-Pierre change de nom.

On en a quatre avec André qui disparaît des récits évangéliques – cf. Luc V et Jean XXI 1 à 11 – là où il apparaissait auparavant avec Pierre en premier – cf. Matthieu IV 18 et Marc I 16.

Puis ils ne sont que dix avec ces quatre là et après encore quatre dont le premier – Matthieu – deviendra l'un des douze – Matthias – puisque l'un des dix compte double – Jude [ & ] Thomas.

Ce dont semble se souvenir le récit coranique et la tradition nazaréenne qui l'irrigue avec « Dhû'l-Kifl » – S 21 V 85 & S 38 V 48 – tandis que Judas Iscariote tombe dans la réprobation générale.

Notons que Matthias est préféré à Joseph Barsabbas – Actes I 23 à 26 – qui est sans doute le Jésus Barabbas qui est préféré au Christ par la populace hiérosolymite dès l'évangile matthéen – Matthieu XXVII 17 à 26.

« ... [ Guénon signale ] un article [ dans la revue du « Masonic Light » de Montréal ] un article sur le symbolisme de l'Étoile flamboyante dont l'intérêt est surtout de montrer qu'il y a eu de nombreuses divergences dans son interprétation et même dans sa figuration.

« Ainsi lorsqu'il est dit dans l'Encyclopédie de Mackey que l’Étoile flamboyante ne doit pas être confondue avec l'étoile à cinq pointes, cela implique qu'elle doit être représentée avec six pointes ; ...

« ... il en est parfois ainsi en effet et c'est sans doute ce qui a permis de la présenter comme un symbole de la Providence ainsi que de l'assimiler à l'étoile de Bethléem car le sceau de Salomon est aussi désigné comme « l'Étoile des Mages ».

« Ce n'en est pas moins une erreur car l'étoile à six pointes est un symbole essentiellement macrocosmique tandis que l'étoile à cinq pointes est un symbole microcosmique ; ...

« ... or la signification de l'Étoile flamboyante est avant tout microcosmique et il y a même des cas où elle ne saurait en avoir d'autre comme lorsqu'elle est figurée entre l'équerre et le compas. [ ... ]

« D'autre part quand on se place au point de vue proprement cosmique, l'identification assez étrange de l'Étoile flamboyante au soleil constitue une autre déformation qui du reste fut peut-être voulue ...

« ... car elle est en connexion manifeste avec le changement d'un symbolisme primitivement polaire en un symbolisme solaire [ représenté par le triangle supérieur (▲) du Sceau de Salomon ] ; ...

« ... en réalité, l'Étoile flamboyante ne peut être identifiée à cet égard qu'à l'étoile polaire et la lettre « G » inscrite à son centre en est d'ailleurs une preuve suffisante ». [ ... ]

[ Lettre qui serait l'initiale du mot « Géométrie » au grade de Compagnon et celle de « God » au grade de Maître d'après Marius Lepage par assimilation phonétique à la lettre « Yod » pour René Guénon plutôt qu'à celle des formes géométriques : « Γ.Ο.Δ » ]

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1972) – Compte-rendus pour les Études Traditionnelles d'avril et mai 1950 d'un article du « Masonic Light »

   
 

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire