dimanche 18 mai 2025

Les compagnons de l'Akbariyya

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quatrième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

364

182

SH

182

126

AN

112

CT

126

88

EP

93

SE

94

EA

90

365

   
EA   
   Équinoxe d'Automne          EA  ►  30 jours  ►  CT

CT      Catabase                            CT  ►  60 jours  ►  SH

SH      Solstice d'hiver                   SH  ►  52 jours  ►  AN

AN      Anabase                             AN  ►  36 jours  ►  EP       [ + 0,24218 ]

EP      Équinoxe du Printemps      EP    93 jours    SE

SE      Solstice d'été                      SE  ►  94 jours  ►  EA
   

52

26

S H

26

18

AN

16

CT

18

13

E P

13

S E

13

E A

13

364

   
[ EP / SE = 93 ] + [ SE / EA = 94 ] + [ EA / SH = 90 ] + [ SH / EP = 88 ] + [ 0,24218 ]

« Là se rangent dans un ordre parfait des centaines de colonnes prismatiques mais de tailles inégales, semblables aux produits d'une cristallisation gigantesque !

« Leurs fines arêtes se dégagent aussi nettement que si le ciseau d'un ornemaniste en eût profilé les lignes.

« Aux angles rentrants des unes s'adaptent géométriquement les angles sortant des autres.

« À celles-ci, il y a trois pans ; à celles-là, quatre, cinq, six, et jusqu'à sept ou huit, ...

« ... – ce qui dans l'uniformité générale du style met une variété qui prouve en faveur du sens artistique de la nature. »

« La lumière venue du dehors se jouait sur tous ces angles à facette.

« Reprise par l'eau intérieure, réfléchie comme dans un miroir, s'imprégnant aux pierres sous-marines, aux herbes aquatiques de teintes vertes, rouge sombre ou jaune clair, ...

« ... elle allumait de mille éclats les saillies des basaltes qui plafonnaient en caissons irréguliers à la voûte de cette hypogée sans rivale au monde. »

« Au-dedans régnait une sorte de silence sonore [ ... ] ce silence spécial aux excavations profondes que les visiteurs ne songeaient pas à interrompre.

« Seul le vent y promenait un effluve de ces longs accords qui semblent fait d'une mélancolique série de septième diminuée [ de dièse ] s'enflant et s’éteignant peu à peu.

« On eût cru entendre sous son souffle puissant résonner tous ces prismes comme les languettes d'un énorme harmonica.

« N'est-ce pas à cet effet bizarre qu'est dû le nom d'An-Na-Vine – « la grotte harmonieuse » – ainsi que cette caverne est appelée en langue celtique ? »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – La grotte de Fingal [ à Staffa ] (1882)

« Tous aspiraient des yeux [ les ] derniers rayons [ du soleil ]. »

« Tel Arago installé dans les déserts de Palma sur la côte d'Espagne épiait le signal de feu qui devait apparaître au sommet de l'île d'Iviça et lui permettre de fermer le dernier triangle de sa méridienne ! »

« Enfin, un léger segment de l'arc supérieur [ : ] ce fut tout ce qui resta du disque à effleurement des eaux.

« Avant quinze secondes, le suprême rayon allait être lancé dans l'espace et donnerait aux yeux près à la recevoir cette impression d'un vert paradisiaque ! »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – Deux coup de fusil (1882)

« [ le cimetière d'Iona ] porte le nom de « Reliquaire d'Oban » en souvenir de ce compagnon de saint Columban auquel on doit l'édification de la chapelle dont les ruines s'élèvent au milieu de ce champ des morts. »

« C'est un curieux emplacement ce terrain semé de pierres funéraires où dorment quarante-huit rois écossais, huit vice-rois des Hébrides, quatre vice-rois d'Irlande et un roi de France au nom perdu comme celui d'un temps préhistorique. » [ ... ]

« Que de souvenirs errent au-dessus de cette nécropole d'Iona ! Quel recul l'imagination fait dans le passé en fouillant le sol de ce Saint-Denis des Hébrides ! »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – Les ruines d'Iona (1882)

« En 1966, la prestigieuse « International League of Antiquirian Booksellers » expédie une lettre à Marius Fatin qui en assurera la publicité nécessaire auprès de la presse régionale :

« ... nous avons le grand plaisir de pouvoir vous informer que votre château [ à Rennes ] est en effet historiquement le plus important de France car cette demeure fut le refuge en 681 du prince Sigebert IV [ le ] fils du roi Dagobert II. »

« Bien entendu, la lettre se révéla être un faux. »

Cf. Laurent Buchholtzer citant Pierre Jarnac – Une affaire paradoxale – Le Prieuré de Sion et Rennes-le-Château (2008)

« ... le Prieuré de Sion serait en réalité une fraternité remontant à 1691 ... »

C'est un palindrome inversé mais en réalité « I68I » pour « I89I » sur le pilier carolingien renversé qui indique la date de la Mission lazariste sous la statue de l'Immaculée Conception d'où « 68I » pour Sigebert IV dans le faux courrier des Antiquaires.

« [ L'émir abd al-Qâdir ] fut initié en 1864 à Alexandrie par la Loge « les Pyramides d’Égypte » agissant pour le compte de la Loge Henri IV de Paris. »

[ Mais il nous parait « excessif » de supposer que l'émir ait pu « solliciter » son admission au sein de la Franc-Maçonnerie. ]

« Ensuite le relais fut pris par le cheikh égyptien Elîsh al-Kabîr à qui René Guénon dédia « Le symbolisme de la Croix ». [ ... ]

« Sous l'inspiration du Cheikh Elîsh, une société fut créée qui prit le nom de « Akbariyya ».

« Puis il faut mentionner [ ... ] René Guénon qui fut admis en 1911 à la Loge « Thébah ».

« Même s'il mit rapidement fin à ses activités maçonniques – au plus tard en 1917 » – il développa jusqu'à sa mort une œuvre doctrinale sur l'Ordre, ses rituels et son symbolisme dont on ne pourrait trouver ailleurs le moindre équivalent. [ ... ]

« Enfin, il faut mentionner Michel Vâlsan [ qui ] n'était pas lui-même maçon [ et qui ] n'acceptait de recevoir comme disciples des aspirants qui avaient été admis auparavant dans la Maçonnerie ...

« ... qu'à condition qu'ils renoncent désormais à toute activité à l'intérieur de l'Ordre. »

[ « Son texte inachevé sur les « Hauts grades de l'Écossisme » demeure l'étude la plus importante parue à ce sujet après la disparition de René Guénon. » ]

« Ces quatre maîtres peuvent être considérés [ ... ] comme des représentants de l'enseignement et de l'influence spirituelle [ ... ] du Cheikh al-Akbar. »

[ À ces « maîtres », nous ajoutons les « disciples » de Michel Vâlsan : Charles-André Gilis, Maurice Gloton (+ 2017), Denis Gril et Michel Chodkiewicz (+ 2020). ]

Cf. Abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Études sur l'Islam et la Franc-Maçonnerie – Ordo ab Chao – Actualité de la Franc-Maçonnerie (2014)

« Un point assez curieux, c'est l'existence en Angleterre au XVIIIe siècle d'une « Scotts Masonry » qui semble avoir constitué une sorte de degré spécial mais sur laquelle on ne possède aucun renseignement précis ; ...

« ... s'agirait-il de quelque chose de similaire au grade de « Maître Écossais » qui était pratiqué en France à la même époque ? »

« Enfin, il semble bien d'après [ un ] document [ de 1735-1736 ] que le grade de Maître ait été connu et pratiqué par les Maçons « spéculatifs » de France avant de l'être par ceux d'Angleterre ; ...

« ... on peut alors se demander d'où ils l'avaient reçu et il y à là encore un autre problème qu'il serait assez intéressant d'élucider. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendus sous le Voile d'Isis et pour les Études Traditionnelles de juillet 1936 et de janvier 1938

Puis encore en septembre 1950 à propos d'un « Essai sur l'origine de la Franc-Maçonnerie et l'histoire du Grand Orient de France » :

« ... l'origine du grade de Maître [ qu'Henri-Félix Marcy ] croit suivant l'opinion communément répandue n'être qu'une innovation introduite entre 1723 et 1738 ... »

« 120 »
   

    

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