mardi 13 mai 2025

Les Sept et les Redoublées

...

Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la deuxième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

Contenu & Contenant

Le Noble Coran et le Coran Sublime

« 1 + 111 + 2 »

Les Sept avec les Redoublées et l’Immense Coran !

« Sab'an min al-Mathânî wa al-Qur'ân al-'Aẓîm ! »

S 15 V 87

« Abû Ya'zâ – encore très vénéré aujourd'hui – n'avait apprit du Coran que la « Fâtiḥa » et les trois dernières sourates qui sont parmi les plus courtes.

« Pour s'entretenir avec ses visiteurs arabophones, il avait besoin d'un interprète.

« Cela ne l'empêchait pas de déceler miraculeusement les erreurs que pouvait commettre dans la récitation du Coran l’imam qui dirigeait la prière. »

Cf. Michel Chodkiewicz – Un océan sans rivage. Ibn Arabî, le Livre et la Loi – « Si tous les arbres de la terre devenaient calames... » [ S 31 V 27 ] (1992)

« Alif » – « Zây » – « Lâm » – « Alif »

La première, la septième et la douzième lettres de l'Abjad ne possèdent que sept sphères célestes dans les « Futûḥât al-Makkiyya » du Sheykh al-Akbar tandis que toutes les autres en possèdent huit, neuf ou dix. [ (3 x 8) + (4 x 9) + (18 + 10) = 24 + 36 + 180 = 240 ]

Nous pouvons en déduire qu'elles ont dans ce premier groupe une fonction semblable à celle d'Idrîs et de Yûsuf qui alternent le jour et la nuit toutes les sept phases dans les quatorze oraisons de la Semaine où ils président aux Sept et aux Douze :

- le Jour dominical [ le Dimanche ] et la nuit du Jeudi pour Sayyidina Idrîs

- le Jour du Rassemblement [ le Vendredi ] et la nuit du Mardi pour Sayyidina Yûsuf

Le septième depuis Adam fait référence aux sept jours de la Semaine avec les planètes (5) et les luminaires (2) tandis que les douze fils de Ya'qûb font référence à un nombre de mois synodiques et aux constellations qui apparaissent dans leurs maisons zodiacales.

Cf. Hénoch LX 8 + Genèse V 3 à 18 + 1 Chroniques I 1 à 3 + Luc III 37 et 38 + Jude I 14 pour le septième depuis Adam.

La première de ces trois lettres [ « Alif » ] fait référence à la première d'entre-elles et à celle qui vient après les douze dans la ligature des deux lettres arabes [ « Lâm-Alif » ] qui en fait à la fois la première et la dernière.

La Somme (Σ 6) de ces lettres (1 + 7 + 12 + 1) est donc celle de leurs sphères célestes (3 x 7) – « Lâm » (30) ayant par ailleurs le valeur des jours qui apparaissent dans chacun des douze mois synodiques (12 x 30).

Ce résulta (21) est aussi celui du Trigramme ineffable « Y.H.W » (10 + 5 + 6) tandis que celui des mois (360) est celui du Nom de Majesté « A.L.H » (1 + 30 + 5) – « al-Ilâh » – en rapport avec la décade du « Y » (1 + 2 + 3 + 4).

La septième [ « Zây » ] n’apparaît pas parmi les septante-huit Lettres isolées du Noble Coran contrairement aux deux autres toujours regroupées ensembles avec la lettre « Mîm » et / ou avec les lettres « Râ » et « Ṣâd » qui forment alors un groupe de treize.

« ... Oswald Wirth et Albert Lantoine reprochent une fois de plus à la Maçonerie anglaise de méconnaître le « pur Maçonnisme » qu'ils croient être représentés par les Constitutions d'Anderson alors qu'au contraire celles-ci s'en écartent fort ...

« ... et que les modifications adoptées par la suite sous l'influence des « Anciens » [ du rite de York ] tendent à s'en rapprocher dans une certaine mesure pour autant que le permettent les limitations « spéculatives ».

« La déclaration initiale des Constitutions ne fut modifiée qu'en 1815 comme conséquence de l'union des « Anciens » et des « Modernes » [ de 1813 ] et non pas dès 1738 comme certains l'ont cru à tort ; ...

« ... la seconde rédaction d'Anderson – celle de 1738 – ajoutait seulement des allusions au « vrai Noachite » et aux « trois grands articles de Noé » qu'Oswald Wirth trouve « énigmatiques » ...

« ... et qui le sont en effet en ce sens qu'il y a là un rappel de quelque chose qui peut remonter fort loin ; ...

« ... mais dans la pensée très peu ésotérique d'Anderson lui-même, les trois articles en questions ne pouvaient pas signifier autre chose que « paternité divine, fraternité humaine et immortalité » [ de l'âme ], ce qui n'a certes rien de bien mystérieux... »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu pour les Études Traditionnelles d'octobre 1938 d'une étude publiée par le Symbolisme en mai de la même année

   

    

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