Le secours du Kawthar

Pour le cinquième cycle du quatrième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Curieux déplacement dans le « Kawthar » qui nous amène à modifier la correspondance des sourates du Noble Coran avec les devises de la Prophétie des papes que nous mettons en rapport avec les lames du Tarot.

Le « Kawthar » (108) désigne la sourate qu'on identifie aux quatre rivières du Paradis en rapport avec la Corne d'abondance et les quatre lettres dont le nombre est « 726 » – mais il désigne aussi un ensemble de six sourates qui achève le corpus coranique.

Nous savons que le corpus d'ibn Mas'ud ne comprenait que cent dix sourates parce qu'il dissociait sa révélation des « sept redoublées » qui désignent les versets de la « Fâtiḥa » (1) et les sourates des « Mu'awwidhatan » – « al-Falaq » (113) et « an-Nâs » (114).

Il est également probable qu'ibn Mas'ud ne scindait pas les sourates « al-Anfâl » (8) et « at-Tawba » (9). Ce qui explique que la seconde n'a pas d’en-tête liminaire et que celle-ci se retrouve devant l’épître à la reine de Saba de la sourate « an-Naml » (27).

C'est également la raison pour laquelle on la considère comme l'avant-dernière sourate dans l'ordre chronologique des révélations (113) en la dissociant de celle qui la précède (88) dans l'ordre des révélations postérieures à l'hégire de 622.

Quelque soit l'ordre de leur révélation, les six sourates du « Kawthar » sont antérieures à l'hégire sauf la sourate « an-Naṣr » (110) qui apparaît comme la dernière (114) dans l'ordre des révélations.

C'est la sourate du « Secours » qui apparaît dans le « Kawthar » à la place du « Juge » que nous avons mit en correspondance avec l'Arcane du « Bateleur » après la devise de « Pierre » qui occupe celle du « Fou » – le « Mat » de Sri Matsya.

Les deux derniers papes apparaissent à la place des « Mu'awwidhatan » avec une occultation de la lettre du « Jugement » qui celle de Benoît XVI à la place de « l'Ikhlâṣ » (112) sans qu'il soit nécessaire de changer l'ordre des sourates au-dehors du « Kawthar ».

C'est donc les sourates « al-Kâfirûn » (109) et « al-Masad » (111) qui apparaissent dans le « Kawthar » à la place des papes Jean-Paul I et II avec les lames de la « Lune » et du « Soleil » qui correspondent à leurs devises (109 et 110).

Les « lames » ne correspondent ici qu'aux vingt-et-une lames dont la valeur théorique est celle de la lettre « Lâm » (30) jusqu'au nombre « 630 » – « l'Arcane » étant réservée à celle que le « Fou » prend avec le « Bateleur » dans le « Kawthar ».

Le nombre « 630 » est celui du premier témoin de l'Apocalypse qui fait l'objet d'un hameçonnage par le « Tsade » qui figure sous la « Lune » de la lame et de la devise qui correspondent à la sourate des « Kâfirun » (109).

C'est le second témoin de l'Apocalypse – le Sceau des prophètes – qui vient au secours du premier – le Messie d'Israël – à la fin des temps dans la sourate « an-Naṣr » (110) :

Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

Lorsque le Secours de Dieu et Sa victoire viendront

Lorsque tu verras les hommes embrasser en masse Sa religion

Célèbre alors les louanges de ton Seigneur et implore Son pardon

car Il est toute mansuétude et toute compassion