samedi 17 juin 2023

Le plérôme ptoléméen

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« Ils étaient trois et le quatrième était leur chien »

« Ils étaient cinq, le sixième était leur chien »

« Sept, le huitième était leur chien »

« Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Peu le savent »

S 18 V 22

« Et c’est Lui qui est le Seigneur de Sirius. »

S 53 V 49

« Qu’il n’y ait point de doute au sujet de l’Heure »

S 18 V 21

Nous avons démontré à partir du vingt-cinquième verset de la sourate « al-Kahf » (18) que les treize talismans de Livre des théophanies du Sheykh al-Akbar correspondaient au nombre des lunaisons sidérales dans le cycle annuel du Soleil.

Et que sans doute le troisième de ces talismans dont ces théophanies (100 et 9) procèdent pouvait correspondre à partir des cinq jours complémentaires du solstice d'hiver avec l'équinoxe du printemps.

La précession des équinoxes est en effet l'aiguille de l'horloge qui fait le tour de la grande année cosmique de 25.920 ans et c'est donc à elle que nous avons recours pour marquer la fin des temps qui oscillent de l'Orient à l'Occident autour de 2031.

Mais ces lunaisons ont bien évidemment une correspondance céleste avec un même nombre de constellations zodiacales où l'on ajoute aux douze synodiques que nous connaissons le complexe d'Ophiuchus et du Serpent frappé d’exécration.

Le plérôme ptoléméen auquel nous nous référons où Ophiuchus s'inscrit entre le Scorpion et le Sagittaire n'en compte que douze mais traversées dans leurs maisons de trente-six constellations secondaires qui les déterminent dans leur paysage stellaire.

Parmi ces déterminations nombreuses et variables, il en est une qui retient notre attention – celle de Sirius et de son chien – parce qu'elle marque traditionnellement dans un certain nombre de cultures le solstice d'été et sa canicule.

Nous n'avons pas vu l'analogie qui unirait le talisman des théophanies – le troisième des treize devant leur décade – avec le chien des gens de la Caverne où il s'agit apparemment d'autre chose mais liée aux années (300 et 9) de leur séjour.

Mais rappelons d'abord que le talisman est ici semblable au pavois ou au bouclier comme à la toison des constellations telle que Constantin la fit inscrire sous la Croix du Sud sur ceux de ses légions qui passaient le pont Milvius en 312.

Et rappelons aussi pour les esprits forts et les amateurs de Licorne que la Croix du Sud était alors décrite comme une Boite à bijoux qui ne faisait pas partie du système ptoléméen où elle s'inscrivait dans la constellation du Centaure.

Le sommeil des dormants d’Éphèse dans leur caverne – quelle que soit leur nombre qu'on tient généralement pour sept – est celui de la résurrection des chrétiens qui se sont endormis dans son espérance sous la persécution.

Si Dieu connaît mieux leur nombre – c'est certain – il connaît mieux aussi la durée de leur séjour et le moment de leur réveil qui s'écarte dans la métaphore de la réaction romaine de Dioclétien précédant les fastes de l'empire byzantin.

Et le nombre pour passer de l'une à l'autre est précisément celui des théophanies du Sheykh al-Akbar (100 et 9) qui la complète avant sa fin.

   

    

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