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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la quatrième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-huitième lettre :
« Shîn »
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LÂ ILÂHA ILLA'LLÂHU AKBAR
MUḤAMMAD RASÛLU'LLÂH WA 'ISÂ KALIMATU'LLÂH
HUWA'LLÂHU 'AḤAD AṢ-ṢAMAD
LAM YALID WA LAM YÛLAD
LAM YAKUN LAHÛ KUFUWAN 'AḤAD
ALLÂH AL-WÂḤID AṢ-ṢAMAD
AL-ḤAQQ WA AL-ḤAYY
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Comme la Pâme et sa Syncope témoignent des trente-six Chandelles de la Seconde, l'Année sabbatique et son Carême témoignent des quatre cents jours de la « Khalwa ».
Les quatre jours complémentaires impliquent la mise en présence du Pôle et des deux acolytes qui constituent parmi les esseulés leurs trois premiers piliers.
Le quatrième est dans l'angle où se tiennent les sept substituts dont le septième est le dernier des piliers. Ce qui en fait onze avec Celui qui reste caché.
Leur somme est celle du pentacle (5) et de l'hexagramme (6) – l'étoile de David et le sceau de Salomon – où le Pôle califal engendre le Soleil et la Lune :
- le premier pilier est le premier des trois esseulés qui occupe la fonction du Pôle califal
- le deuxième pilier est le deuxième esseulé et le premier des deux acolytes
- le troisième pilier est le dernier des esseulés et le second acolyte du Pôle califal
- le quatrième pilier est le septième substitut qui prend ici la place du premier esseulé
Le Pôle califal qui prend alors la place du quatrième pilier devient le Pôle caché.
Ces piliers ont par ailleurs été identifiés à la Mission du messager, à la Prophétie du prophète, à la Sainteté du saint et à la Foi du croyant.
Le « Taḥwid » est identifié au Pôle caché et le quatrième pilier au Vivant – « al-Ḥayy » – parmi les quatre Noms que nous avons d'abord invoqué.
Quand le Pôle califal disparaît – celui auquel le Vivant s'est identifié – le second acolyte lui succède tandis que le premier appelle l'un des substituts à le remplacer.
Le Nom en correspondance avec la Sainteté – « al-Ḥaqq » – apparaît alors comme le dernier des esseulés compte-tenu de son éloignement par rapport au Pôle.
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« Ceux que l'on appelle les huit Vidyâdharas furent les initiateurs de Padmasambava dans les tantras du Mahâyoga. « Vidyâdhara » [ ... ] signifie « détenteur [ ... ] de la présence éveillée ». Les Vidyâdharas en question sont donc huit grands maîtres accomplis.
« Certains sont connus pour leur maîtrise, d'autres pour leurs enseignements tels Mañjushrîmitra et Vimalamitra [ qui appartiennent ] à la lignée du Dzogchen et Nâgârjuna, le célèbre dialecticien de la vacuité. »
[ « Nâgârjuna a deux aspects : celui d'un philosophe dialecticien de la Vacuité et celui d'un tantriste et [ d'un ] alchimiste. La tradition ne les différencie point mais les chercheurs occidentaux y ont vu deux personnages distincts. » ]
« Lokden Tchoksé [ l'un des huit noms de Padmasambhava qui caractérise son érudition ] acquit [ auprès du grand maître Nâgârjuna ] la connaissance de l'intégralité des enseignements philosophiques du Véhicule causal ...
« ... et des enseignements sur « le Verbe du Lotus » – « Hayagriva » [ dont la présence à l'Ouest du mandala des « Droupa Kayé » doit être mis en rapport avec le Phœnix ponant aux six mille lunaisons.
C'est évidemment une vue de l'esprit puisque cinq siècles les séparent. ]
Cf. Philippe Cornu – Padmasambhava. La magie de l’Éveil – « Le Précieux Guru » – [ Les ] huit maîtres et les huit enseignements [ + ] La vie légendaire du Guru Né-du-Lotus – La rencontre avec les Huit Vidyâdharas (1997)
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