mardi 27 mai 2025

Les mystères de la régénération

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la septième sphère
parmi les neuf sphères célestes de la vingt-septième lettre :

« Ghayn »

« Jupiter gouverne les hauteurs de l'éther et les trois royaumes du monde.

[ La Sphère sublunaire avec le Paradis et les enfers ]

La terre est soumise à Auguste.

[ entre les hauteurs de l'éther et le royaume des enfers ]

Chacun d'eux [ Jupiter et Auguste ] est le Père et le Souverain de son empire. »

Ovide – Les Métamorphoses – XV 860

[ Les trois royaumes du monde et les cinq planètes de la Sphère solaire ]

L'empire de Jupiter est celui de l'âge de Fer à partir du règne de Tarquin l'Ancien (- 616).

L'empire d'Auguste est celui de la deuxième cohorte pythagorique qui commence cinq cents ans après le règne du second Tarquin (- 509) et la République.

« Le premier d'entre eux est identifié à Hénoch.

Pythagore fut l'élève du deuxième.

Le troisième à transmis son savoir à Asclépios. »

[ Hermès Trismégiste et le Triple Hermès ]

Ja'far ibn Muammad abû Ma'shar

« ... Mercurius Triplex et Termaximus ... »

« Hermès est Trismégiste, c'est-à-dire que le Mercure ou la Pierre philosophale est comparable à la Sainte Trinité : ...

« ... l'Or se sacrifie pour la rédemption de ses frères imparfaits et les « teint » pour la Vie éternelle » [ dans ] « le mystère de la régénération alchimique ».

Cf. Roland Edighoffer – Genèse des Rose-Croix – Les Noces Chymiques de Christian Rose-Croix – Interprétation des Noces chymiques (1982)

« Si le lecteur [ des Noces Chymiques de Christian Rosenkreuz ] se souvient que les responsables de la Rose-Croix parlant dans la Fama Fraternitatis des « Rotæ » détenues par la Fraternité avaient précisé qu'elles ne sonnent que les heures ...

« ... et que seule l'horloge divine marque les minutes, il comprend que les événements des Noces chymiques se passent dans le temps apocalyptique et que l'action mystérieuse dont il vient d'être le témoin a un caractère eschatologique. »

Cf. Roland Edighoffer – Op. Cit. Ibidem – Régénération et hiérogamie (1982)

Les minutes (60) des heures de l'horloge divine concernent les deux générations (2 x 30) qui dans le texte néotestamentaire sont celles de Jonas et de Salomon mais qu'on retrouve ensuite dans les décomptes apocalyptiques : « 1.260 » = « 42 x 30 » = « 3,5 x 360 ».

Il y a là un solde (60) par rapport aux cohortes (2 x 600) des deux témoins auxquelles ne se conforment que les trois quarts des sceaux qui les suivent puisque la conformation de l'alter-christus (1224) indique aussi l'échéance de la Parousie (8).

C'est donc cet ensemble (60 + 8) qu'on retrouve entre les temps apocalyptiques (360) que nous identifions à la Rose-Croix (1604-1964) et au Sacré-Cœur (1673-2033) compte-tenu de la rectification (- 1) introduite par le calendrier révolutionnaire de 1792.

La conformation de l'alter-christus introduit par conséquent une période de huit cents ans qui est déjà celle qu'on retrouve sur les chrismes carolingiens entre l'Alpha et l'Oméga tandis que le calendrier révolutionnaire indique la fin du Cycle de l'écliptique (1992).

La différence entre ces deux indications – (808) et (606) quand il est question de Saint Colomban – est celle de la rouelle des chrismes romains qui font référence au Tau phénicien « X » et au Vav (6) hébraïque « I » par rapport à la roue du Dharma.

Sur les chrismes carolingiens où les deux cédilles du Digamma (2 x 3) complètent la valeur du Khi (600) sur la hampe du Rho (100), les huit rayons de la roue sont complétés par le prolongement de la toise du Tau qui s'étend entre l'Alpha et l'Oméga.

On peut donc considérer que la anse du Rho et le déplacement de la toise vers le sommet de sa hampe sont des motifs accidentels dont les significations restent secondaires.

Nous savons que les temps apocalyptiques valent trois cent soixante ans qui sont comme autant de jours pour chacune d'entre-elles et nous savons que la vie de Christian Rosenkreuz s'étend entre 1378 et 1484 – soit 106 ans.

Nous savons également que les heures du Kali yuga valent 108 ans (2.592 / 24 = 108) – nombre particulièrement favorable et apprécié par la mystique orientale qui l'emprunte à sa métaphysique.

S'il manque deux ans pour chaque heure, cela en fait quarante-huit à la fin du jour qui correspondent à cette demi-heure (360 / 48) que l'Apocalypse fait correspondre à la Parousie du Christ à la fin des temps – (1.260 / 360) pour (3,5 x 360).

Cette fin qui ne concerne que les deux témoins de l'Apocalypse ne prend pas en compte la cohorte (600) où ils se tiennent devant le Seigneur la Terre ni le solde de 192 ans qu'un Kali yuga de 2.592 ans ajoute au nombre de ses cohortes (4 x 600).

Et enfin les temps impartit pour chaque témoin (1.260 / 2) ajoutent à leur cohorte (600) les générations (30) qui leur correspondent et que la Rose-Croix retranche de son décompte avant que le silence apocalyptique ne se fasse pendant cette demi-heure.

Le temps (360) qu'initie l'invention du tombeau de Christian (1604) cent vingt ans après son décès (1484) n'aboutit que soixante-huit ans (60 + 8) avant cette échéance quand on prend en compte la correction (- 1) du calendrier révolutionnaire de 1792.

C'est un délai (120) qu'on retrouve dans la mystique impériale entre Charlemagne et Otton-le-Grand autour de cette invention sépulcrale qu'on a transposé de la fondation du Saint Empire Romain Germanique à celle de la Rose-Croix.

Mais on le retrouve aussi entre l'investiture du « Quṭb al-Maktum » de la Tijâniyya (1800) et celle de son « Quṭb az-Zaman » (1920) dans un contexte à la fois semblable et très différent – celui d'un passage « aḥmadien » à la suite d'Adam dans les pas de Seth (112).

   

    

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