dimanche 30 mai 2021

La métamorphose du Janus

Pour le cinquième cycle du sixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Pour comprendre le calendrier actuel, il est indispensable de remonter aux principes du calendrier julien proprement dit. Nous revenons à Rome, sous Jules César. Le calendrier en question s'appelle « julien » en souvenir de lui.

« À cette époque régnait à Rome un désordre extraordinaire dans le décompte des jours. » ...

« C'est alors que Jules César intervint. Il fit venir d’Égypte l'astronome grec Sosigène, établi à Alexandrie, et le prit pour conseiller.

« Il fut décidé que le futur calendrier ne tiendrait aucun compte de la Lune et s'ajusterait le mieux possible à l'année : le calendrier « julien » est essentiellement « solaire ».

Cf. Roger Le Masne – La papauté au travers de la prophétie de saint MalachieLe calendrierRéformes du calendrier (2001)

Nous ne retenons pas les raisons invoquées par Le Masne – la corruption et la fraude des pontifes – pour expliquer un désordre qui a peut-être de toutes autres causes puisque son remède reste sans rapport avec ces raisons.

Le calendrier julien passe – si l'on retient l'hypothèse d'un jour complémentaire à la fin du Janus – de 355 jours à 365 en passant par un jour bissextile qui apparaît au rythme des olympiades – une fois tous les quatre ans.

Le jour bissextile n'est pas seulement le sixième avant les calendes de mars indiqué par Le Masne ou le sixième jours complémentaires que nous avons théorisé mais aussi l'un des six que le calendrier julien ajoute au mois de février.

Le Janus du calendrier julien passerait alors de cinquante à soixante jours et il faut supposer son identité avec le Phénix pour expliquer sa métamorphose de cinq cents à six cents ans à partir des nombres qui se ressemblent.

Dans les traditions prophétiques de l'Islam, le nombre des prières quotidiennes est passé sans dommage de cinquante à cinq avec l'autorisation divine et sur les conseils de Moïse qui ne croyait pas que les musulmans pourraient en accomplir d'avantage.

L'intervention de Moïse dans leur marchandage nous a fait accroire une indication sur le nombres des psaumes du Zabûr qu'on réciterait théoriquement tous les jours et deux fois par semaine dans la tradition monastique – « 2 x 3 x 50 = 300 ».

Même si cette explication restait valable, on pourrait y voir une analogie entre les nombres qui les rendraient semblables à tous les niveaux que ce soient pour le nombre des prières quotidiennes, pour celui des jours du Janus ou pour les années du cycles du Phénix.

Mais si le nombres des prières quotidiennes est resté semblable à des prescriptions anciennes comme celui des périodes du dharma oriental (500), ceux du Janus et de son Phénix ont connu la même métamorphose – « 50 < 60 » et « 500 < 600 ».

La réforme grégorienne en réduisant la périodicité des jours bissextiles à un cycle de quatre cents ans n'a pas seulement introduit une nouvelle erreur de calcul infinitésimal dans son logiciel. Elle a dissocié deux sortes de choses de même nature.

Dans notre calendrier perpétuel, nous avons néanmoins continué à les dissocier car on voit mal comment on pourraient revenir en arrière, mais les soixante jours du Janus se caractérisent pas deux étapes qui gardent leur passage.

Le cinquantième jour du Janus est apparut le jour des Amoureux comme celui des Prémices et de la Parentelle qui est aussi celui qui achève une période de dix-sept jours après la Chandeleur.

Le dixième jour du Janus est apparut comme un jour axial qui répartit une période de cent et douze jours semblable à celle que la « Prophétie des papes » emprunte à l'héritage de Seth en la divisant en deux groupes de septante-deux et de quarante jours.

Les quarante derniers jours s’achèvent aux Prémices que nous réinterprétons comme l'anabase de l'Apocatastase dans un processus de renouvellement des saisons où elles caractérisent un relèvement et une élévation semblable à une germination.

Les septante-deux premiers jours commencent le jour de la Toussaint avec le Samain que nous réinterprétons comme la catabase de l'Apocatastase dans le même processus de renouvellement où il caractérise un enfouissement dans l'obscuration hivernale.

Après avoir fixé le début de l'année qui commence avec le Janus un lundi, la catabase et l'anabase de l'Apocatastase sont apparut le même jour en novembre et en février ; et le jour de l'Axe, un mercredi qui caractérise le centre du cycle hebdomadaire.

Ces caractéristiques qui passent par des mois de trente jours et par un ensemble de cinq jours complémentaires ne connaissent aucune variation si les jours bissextiles sont placés avec le Printemps ou à la fin du Janus après les Prémices.

De notre point de vue, les décades qui correspondent aux dix jours supplémentaires du calendrier julien ne peuvent apparaître qu'aux deux extrémités du Janus parce qu'on les a distribués sur les deux mois d'un seul ensemble – janvier et février.

Notre but n'est pas de réinventer des festivités qui nous indiffères mais d'accueillir des repères qui font sens dans notre représentation du monde pour reconstruire une totalité à partir de laquelle nous puissions manifester son unité.

Il y aurait bien d'autres choses à dire comme par exemple à propos de la Chandeleur et du jeûne qui apparaissent un vendredi  trente-trois jours après le début du Janus ; mais un ange a posé une aile son ma bouche et me dit : « N'en dis pas plus ! »

   

    

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